samedi 13 janvier 2007

Mozart et ses concertos pour piano


C'est simple, j'aime la musique de Mozart. Depuis que j'ai 8 ans. Depuis le jour où, ayant entendu à la radio sa Sonate facile k. 545 (pas si facile, tout de même), j'ai décidé que je la jouerais un jour. Bon, il a fallu commencer les cours de piano, faire je ne sais plus combien de gammes, d'arpèges, jouer toutes sortes de pièces, certaines fascinantes, d'autres franchement gnan-gnan, avant que le miracle ne se produise: à douze ans et quelques mois, j'ai été jugée digne de déchiffrer la noble partition... une autre victime voluptueusement consentante entrait enfin dans le cercle des initiés. Par contre, drame dans ma vie, je n'ai jamais pu accéder au niveau supérieur de la "secte": jamais je n'ai joué de concerto du grand maître. J'en avais quelques enregistrements: Perahia, Lupu, Ashkenazy, Casadesus... environ 10 concertos sur les 27 que mon Wolfie adoré a composés. Mon amour de bonhomme m'a apporté hier soir un beau petit coffret sans prétention. Un beau cadeau post-Noël que je vais chérir énormément: les 27 concertos pour piano enregistrés par le pianiste Vladimir Ashkenazy (étiquette Decca). Il est accompagné de l'orchestre Philarmonia pour certains et de l'English Chamber Orchestra pour les autres. Et il dirige aussi l'orchestre à partir du piano, ce qui était l'usage à l'époque de Mozart. Cela dit, ce sont de vieux enregistrements allant de 1966 à 1987. La qualité du son est-elle bonne, me demanderez-vous? Je l'ignore, je ne suis pas très exigeante de ce côté et je m'ennuie dès qu'un mélomane me parle plutôt de la qualité sonore d'un enregistrement que des émotions que la musique entendue lui a procurées . Je n'ai jamais acheté un disque classique pour la qualité du son, mais bien pour la sensibilité de l'interprète. J'avais, enfant, un vieux disque 33 tours de sonates de Mozart avec Walter Gieseking (grand mozartien mort en 1956) et ça grichait, mes amis, mais la musique derrière tout ça était sublime...
Alors, lors de mes interminables soirées de correction, à la grande table de ma salle à manger, au coin du feu, c'est à mon divin Mozart et à TOUS ses concertos que je vais confier mes oreilles.
p.s. Vouz vous demandez si je joue encore la Sonate facile? Bien sûr!

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